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On estime Ă  35 000 le nombre d’espaces de travail flexibles dans le monde aujourd’hui. La valeur du marchĂ© mondial des espaces de travail flexibles est estimĂ©e Ă  environ 26 milliards de dollars.

MalgrĂ© l’impact nĂ©gatif de la pandĂ©mie de COVID-19 sur les espaces de coworking, le secteur devrait continuer Ă  se dĂ©velopper et Ă  prospĂ©rer dans un monde post-pandĂ©mie. Il l’Ă©tait dĂ©jĂ  avant l’arrivĂ©e du coronavirus, mais l’apparition de l’Ă©pidĂ©mie de COVID-19 a renforcĂ© la position de ces espaces en tant que solution pour les travailleurs.

Aux premiers jours du coworking, nombreux Ă©taient ceux qui affirmaient que ce n’Ă©tait rien de plus qu’un mouvement et une tendance qui finirait par disparaĂ®tre. Douze ans plus tard, ce qui n’Ă©tait au dĂ©part qu’un mouvement est devenu une industrie Ă  part entière qui a entièrement bouleversĂ© la façon dont les gens louent et utilisent les espaces de bureau. La demande d’espaces de coworking a augmentĂ© et le secteur a Ă©voluĂ©, tout comme la terminologie. Aujourd’hui, de nombreuses personnes utilisent les termes « coworking », « espace de travail flexible » et « espace de travail en tant que service » pour dĂ©signer la mĂŞme chose.

Une chose est sĂ»re, quel que soit le terme que vous dĂ©cidez d’utiliser, les environnements de travail flexibles sont lĂ  pour rester.

De la tendance au courant dominant

L’Oxford English Dictionary dĂ©finit la normalitĂ© comme suit : « l’Ă©tat ou la condition habituelle, typique ou attendue ». Le coworking pourrait sans doute ĂŞtre classĂ© comme une « nouvelle normalité » pour les exigences du lieu de travail.

Les espaces de coworking sont devenus le lieu de travail attendu et prĂ©fĂ©rĂ© des travailleurs d’aujourd’hui. C’est plus vrai que jamais, d’autant plus que de plus en plus d’entreprises se tournent vers des options de travail Ă  distance permanent suite Ă  la pandĂ©mie de coronavirus. Les entreprises qui adoptent des modèles de travail hybrides intègrent des solutions d’espaces de travail flexibles dans leurs stratĂ©gies immobilières afin de rĂ©pondre aux besoins des travailleurs Ă  distance dans diffĂ©rentes villes et diffĂ©rents pays.

Ce n’est pas seulement l’adoption accrue par les entreprises qui fait du coworking la nouvelle norme prĂ©fĂ©rĂ©e ; c’est aussi l’intĂ©rĂŞt accru que le secteur du coworking suscite auprès des propriĂ©taires, des promoteurs immobiliers et des investisseurs.


 

Un avenir prometteur

Le secteur du coworking a été durement touché par la pandémie. Mais des jours meilleurs sont à venir.

MalgrĂ© un ralentissement de la croissance, les recherches menĂ©es l’annĂ©e dernière montrent que le secteur du coworking sortira vivant et fort de la pandĂ©mie de COVID-19.

Plus prĂ©cisĂ©ment, les rapports ont rĂ©vĂ©lĂ© que les espaces de coworking en banlieue sont ceux qui ont le plus Ă  gagner dans un monde post-pandĂ©mique. Avec l’adoption du travail Ă  distance, beaucoup choisissent de quitter les grandes villes en faveur de zones plus suburbaines (et plus abordables).

Le coworking en quelques chiffres

L’espace de coworking en tant que pourcentage de l’espace de bureau total a presque doublĂ©, passant de 1,1% en 2017 Ă  2,1% au T2 2020.

Plus de 90 % des rĂ©pondants prĂ©voient que la flexibilitĂ© des baux augmentera Ă  l’avenir. Parmi ces rĂ©pondants, 25 % pensent que cela prendra la forme de contrats d’espace de travail plus flexibles.

71,5 % des travailleurs qui utilisaient le coworking avant la pandĂ©mie prĂ©voient d’y revenir, tandis que 54,9 % des travailleurs Ă  distance qui n’utilisaient pas le coworking auparavant ont dĂ©clarĂ© qu’ils envisageraient de rejoindre un espace de coworking comme solution de travail Ă  distance Ă  l’avenir.

40 % aimeraient pouvoir travailler Ă  partir d’un lieu tiers tel qu’un cafĂ© ou un espace de coworking (+11 %).

Les espaces de coworking deviendront populaires auprès d’un pourcentage croissant d’employĂ©s (de 30% avant la crise Ă  40% après la crise).

20 % des travailleurs d’entreprise ont utilisĂ© un espace de coworking au moins un jour par semaine, soit une augmentation par rapport aux 14 % de 2019.

30 % des fournisseurs d’espaces de travail flexibles ont dĂ©clarĂ© que les taux d’occupation sont restĂ©s relativement stables pendant le verrouillage mondial, ne chutant que de 10 %.

MalgrĂ© la pandĂ©mie de COVID-19, JLL prĂ©voit toujours que 30% de tous les espaces de bureaux seront consommĂ©s de manière flexible d’ici 2030.

Les centres-villes sont devenus le type d’emplacement le plus populaire Ă  ce jour en 2020 avec une part de 52% de la demande.

 

43 % des travailleurs envisageraient de travailler depuis un lieu fourni par l’entreprise et plus proche de leur domicile au moins quelques fois par semaine.

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